Aller au contenu

Page:Schliemann - La Chine et le Japon au temps présent.djvu/57

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pets sont restés, tandis qu’ils ont disparu presque partout ailleurs. Tout ce que j’avais donc à faire en escaladant les pentes rapides c’était de me tenir près des parapets et de ne pas regarder en arrière ; je traversai les yeux fermés le dangereux col en marchant à « quatre pattes. »

À force de persévérance j’arrivai enfin sur le rocher objet de mon ambition, mais quelle fut alors ma terreur en voyant que la muraille traversait 2 kilomètres, plus loin encore un autre rocher, lequel était au moins encore de 200 mètres plus élevé et me barrait la vue de l’ouest ! II fallait y parvenir à tout prix et je me mis courageusement à l’œuvre. Je montai plusieurs petites pentes rapides et vins enfin à la grande pente, laquelle ne pouvait avoir moins de 130 mètres de haut et s’élevait sous un angle de 60 degrés ; les marches d’escalier qui avaient à peine 3 pouces de large, étaient jonchées de débris, et l’escalade me fut par conséquent plus difficile que toutes les ascensions précédentes ensemble ; mais enfin je parvins sur la cime et montai sur le toit de la tour crénelée. Il était midi, j’avais été