à des passions qui ne sont pas le moindre obstacle dans l’œuvre de paix et de régénération progressive dont nous poursuivons l’accomplissement de tous nos efforts.
« Ses articles sont destinés sans aucun doute à être reproduits, propagés et colportés dans les colonies par ceux qui les ont écrits ou propagés.
« Si la justice n’est pas un vain mot, si la loi du 7 août 1850 a été nécessaire, si elle protège indistinctement tous les citoyens aux colonies, vous penserez sans doute, M. le Ministre, qu’il y a des mesures à prendre pour préserver la malheureuse Guadeloupe des dangers dont elle est menacée par ces explosions des vieilles haines.
« Il importe que la France connaisse les audacieux calomniateurs qui jouent ainsi la paix de ses colonies et semblent prendre à tâche de rendre la fusion impossible, en allumant dans leur pays l’incendie des passions antisociales.
« Que ces instigateurs de haine et de trouble soient de mauvais citoyens, malgré le titre de conservateurs qu’ils usurpent, c’est évident ; mais cela ne suffit pas ; il faut arrêter leur audace et leur imposer le frein salutaire des lois.
« Accusée d’en appeler sans cesse à la révolte, l’ancienne classe de mulâtres n’en