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Page:Schoonbroodt - L'autre Suzanne, 1916.djvu/77

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Mme de RYVÈRE. — En voici de M. l’abbé de Grécourt. (Lisant.)

« Mais si quelqu’aimable indiscret
Eût fait près d’elle autant d’effort,
Peut-être, Suzanne était femme,
N’eût-elle pas crié si fort. »

(Se levant.) Cela continue en prose… : « d’Estinnes après Mimyane… d’Estinnes qui me prend pour une prostituée… qui viole ma chambre… J’ai enfin mes deux vieillards bibliques. Le compte y est. Je pars retrouver Margeret. »

DEBRAY. — Mme de Mimyane est allée retrouver cet homme ?

Mme de RYVÈRE. — Elle l’eût fait sans moi. Il y avait un second auto, cette nuit, devant l’hôtel et ce dernier se trouvait bien plus près de la porte que l’autre… Une femme pressée ne pouvait hésiter à prendre le plus proche pour celui qu’elle cherchait… À l’intérieur, mon fils l’attendait…

DEBRAY. — La femme qu’il a ramenée cette nuit ?

Mme de RYVÈRE. — C’était Suzon, oui.