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III.

Où de bons bourgeois rêvent jouir
de toutes les commodités de la civilisation…



Au Café du Chemin de fer, place des Guillemins. Trois étudiants, de ces bons jeunes gens qui portent de longues casquettes innommables et culottent des pipes d’écume de Vienne au lieu de bloquer leurs cours, attendent leur camarade Hector Ramelin, de retour de Bruxelles. La veille, celui-ci leur a écrit une lettre mystérieuse leur donnant rendez-vous en cet endroit.

Bientôt, ils aperçoivent, sortant de la gare, celui qu’ils attendent impatiemment. Le fils Ramelin est en tenue de voyage, les jumelles en bandoulière dans leur gaine de cuir.

Le voyageur est salué par une explosion de cris de joie.

Tous. — Hector ! Vive notre Hector ! Hourra pour notre Hector !

Vive Hector !
La digue digue daine,
Victor Hector,
Vive notre petit Totor…