Jean. — Non, papa m’attend à l’atelier où je le traite avec Pauline…
Hector (narquois). — Avec Pauline ? Jean, attention ! Il me semble que tu vas jouer, toi aussi, le roman de la petite bourgeoise. Crois-moi, laisse à d’autres l’emploi de jeune premier rôle…
Jean. — Que veux-tu dire ? Me marier, moi ?…
Hector. — Tu me prends pour un demi-sot, Jean, et tu as tort. Je croyais que tu allais m’annoncer ton prochain mariage et j’avais l’intention de te faire les recommandations d’usage. J’y voulais mettre mon grain de sel, parce que, vois-tu, je suis richement calé sur la question. J’ai l’expérience pour moi.
Jean. — Tu n’as pas encore retrouvé ta femme ?
Hector. — Émerance ? Ah çà, mon vieux, tu ne vas pas te figurer, toi aussi, comme maman et les fossiles Brayant, que j’en aie la moindre intention. Comme il y avait précisément longtemps que je rêvais de faire une petite noce à Paris aux frais de la veuve Ramelin, et que tu écrivais à celle-ci que tu avais retrouvé la petite bourgeoise, que tu me tendais la perche…
Jean (riant). — C’est sans le vouloir, crois-le bien.
Hector. — Merci tout de même de m’avoir fourni