VII.
Où le lecteur apprend que la petite Bourgeoise,
qu’il ne verra point, rentre au bercail.
ous sommes rentrés à Liège et nous voici dans l’appartement
du bon papa Dumortier, un appartement
cossu et tranquille où tout respire l’aisance et la
joie. Il y a des fleurs dans les vases et des vases sur tous
les meubles.
Depuis le matin, Dumortier a couru les magasins pour faire de petites emplettes, car c’est aujourd’hui la fête de Pauline qui, selon la prière de Jean, habite désormais chez le vieux bourgeois, où sa présence a tout transformé. Depuis le voyage à Paris, qui fut prolongé pour eux, Dumortier s’est aperçu ou a cru s’apercevoir que Jean aimait sa petite protégée. Cependant, comme le bonhomme n’est pas très expert en la matière, il doute encore.
Il vient de rentrer chez lui à pas de loup comme un voleur. Il ne veut pas être vu par Pauline et, comme il a vu que celle-ci était sortie, il a caché ses petits colis dans le buffet, afin de faire la surprise à sa chère enfant.
Monsieur Dumortier. — Pauline n’est pas encore