Revenons au jardin.
Pauline (à Émerance). — Tu ne veux plus jouer ? Jouons au chien…
Émerance. — Tu veux que nous courions à quatre pattes comme des chiens ?
Pauline. — Non. Voici comme cela se fait : on met les deux messieurs derrière une porte, par exemple derrière celle du corridor ; les deux demoiselles restent au jardin.
Émerance. — Nous y sommes. Et puis ?
Jean. — Oui, qu’est-ce que nous y faisons, dans le vestibule ?
Pauline. — C’est vrai, je ne l’ai pas dit. Eh bien, Émerance et moi nous faisons : « Mia-wou » comme un chat et Monsieur Hector et vous, vous faites : « Wa-ou » comme un chien. Alors, on ouvre la porte et le chien se jette sur le chat.
Hector. — Et il le dévore ?…
Pauline. — Non, monsieur, il lui donne une baise.
Émerance, éclatant. — Encore !!!
Dans la serre, côté des fumeurs, cette fois.
Monsieur Ramelin. — Je suis très content de mon fils, puisqu’il vient d’être nommé premier sergent. Notre Hector prend enfin du galon…