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au commerce ? Joseph et Auguste le sont bien, eux ; et ils ne te valent pas… Alors, vous comprenez que je devrai céder un jour ou l’autre…

Monsieur Brayant. — Le grand commerce se doit au petit ! Quand vous serez en portrait avec votre robe noire, comme un vrai avocat, vous ferez pendant, des deux côtés de la pendule, avec le premier sergent. Le père et son fils, l’uniforme et la toge… Et puis, c’est l’Ordre de Léopold assuré, comme à un notaire…

Monsieur Dumortier. — Mais, j’y pense, Ramelin. Vous connaissez les lois ?

Monsieur Ramelin (très simple et très sincère). — Les lois… Pourquoi faire ?…

Encore dans le jardin.

Émerance (à Pauline). — Ça doit être Monsieur Jean qui aboie. Laisse-moi répondre… (Miaulant.) Mia-wou… Mia-wou… (Un profond silence se fait derrière la porte de l’allée. Miaulant plus fort.) Mia-wou… Mia-wou… (La porte s’ouvre et Hector paraît, mais il est seul.) Qu’est-ce que vous voulez encore, vous ?

Hector. — Jean est parti.

Émerance (stupéfaite). — Parti ?