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vi. fragments divers

loir, également nôtre, qui nous apparaît comme le Destin, qui est notre génie tutélaire ou, — comme dit Paracelse, — notre « esprit dont la demeure est en dehors de nous, sur le siège élevé des étoiles », et qui, parce que son regard embrasse un domaine infiniment plus étendu que le champ de notre conscience individuelle, dispose pour elle et lui impose avec une rigueur inexorable, sous l’apparence d’une contrainte extérieure, ce qu’il ne saurait lui confier le soin de rechercher et de déterminer elle-même, mais à quoi il ne veut pas non plus que nous manquions.