C’est ainsi que nous sommes conduits, par cette direction invisible et qui ne se fait connaître que de la manière la plus douteuse, jusqu’à la mort ; la mort, ce résultat propre de la vie et, dans cette même mesure, son but. À l’heure de la mort se pressent autour de nous, et entrent en jeu toutes les puissances mystérieuses, quoique proprement ayant leurs racines en nous-mêmes, qui décident du destin éternel de l’homme. Leur conflit a pour résultat d’indiquer la voie que doit suivre l’individu à l’avenir, de préparer sa nouvelle naissance, — et à cela concourt tout le bien et le mal qu’il y a en lui et par quoi son sort se trouve irrévocablement décidé. — C’est là ce qui explique le caractère hautement sérieux, grave, solennel et redoutable de l’heure de la mort. La mort est une crise, — au sens le plus fort du mot — un jugement dernier.