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MÉMOIRES SUR LES SCIENCES OCCULTES

moins oculaires, et qu’il cite comme justification de la courte notice que l’on trouve dans la Voyante de Prévorst (p. 358 de la 3e édition). Nous trouvons ensuite dans les Unterhaltungen über die auffallendesten neuern Geistererscheinungen de G.-J. Wenzel, 1800, juste dans le premier chapitre sept histoires d’apparitions, toutes semblables, qui toutes ont pour point de départ le voisinage des restes de certains défunts. L’histoire de Pfeffel y figure la dernière ; mais les autres, toutes également, présentent le caractère de la vérité et pas du tout celui d’un mensonge inventé. Même elles se contentent toutes de mentionner la simple apparition des formes du défunt sans insister autrement ou dramatiser la chose. Elles méritent donc, au point de vue de la théorie de ces phénomènes, toute considération. Les explications d’ordre purement rationaliste, que l’auteur du livre en donne, peuvent servir à mettre en pleine lumière la parfaite insuffisance de pareilles solutions. Dans le livre cité de Brierre de Boismont nous relèverons encore la quatrième observation : sans compter beaucoup d’histoires d’apparitions d’esprits qui nous sont transmises par les auteurs anciens, par exemple celle que nous raconte Pline le