de ce sujet ; vous aussi vous prétendiez qu’après plusieurs
plaisirs l’homme est stérile ; c’est pourquoi les
peuples froids se multiplient beaucoup plus que les
peuples chauds et passionnés. Les Hongrois, les Français,
les Italiens, les Orientaux, les Slaves du sud
ont beaucoup moins d’enfants que les peuples du
nord et particulièrement que les Allemands. Le mariage
est plus fertile que le concubinat ; la classe
pauvre que l’aristocratie. (J’ai lu plus tard Kinskosch
et Venette, tous ces auteurs sont du même avis.)
L’auteur recommande plusieurs moyens comme les plus sûrs. Un entre autres : l’homme, quand il sent la crise approcher, doit se retirer. Je ne crois pas qu’un homme puisse avoir assez de volonté pour le faire chaque fois. En outre, les deux perdent la plus haute volupté. Le but des amoureux, n’est-ce pas justement de ressentir ce choc électrique qui est bien la chose la plus humaine et la plus naturelle du monde ? Je détesterais un homme qui me ferait cela.
Je me souviens encore de deux aphrodisiaques, qui sont très simples et que j’employai toujours dans la suite à la place du condom, que je trouvais vraiment trop grossier. L’un est la boule d’argent, l’autre l’éponge.
Une boule d’argent massive, avec un petit anneau muni d’un élastique, voilà tout. Comme elle est lourde, elle tombe au fond, et comme elle est de la grosseur d’une noisette, elle bouche suffisamment. Ce qu’il faut éviter ne peut plus passer. Cette boule est très pratique. Je crois que l’on s’en servait beaucoup autrefois et