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nombreuses ; il y eut moins de garçons que de filles ; le pays était prospère. Deux ans plus tard, en 1871, excédent considérable de garçons.

Le surcroît des mâles était dû, d’une part, à la prospérité moindre ; d’autre part, à la mort d’un grand nombre d’hommes vigoureux ; pour propager l’espèce il y avait, surtout, des infirmes, des exemptés, des malades, des êtres faibles ou affaiblis par la campagne.

Pour Dusing, il y a surcroît de mâles chaque fois qu’il y a manque d’individus générateurs du même sexe. Il formule ainsi sa loi : Le chiffre d’accroissement est proportionnel à celui de la mortalité. Autrement dit, toutes les fois qu’une famille aura subi des pertes de sujets mâles, elle procréera d’autant, plus de produits de ce sexe. Il y aura donc un équilibre parfait et constant entre le nombre des naissances mâles et celui des naissances femelles.

Nous terminerons la revue de ces opinions assez différentes par ces aphorismes de Thury :

1o Le sexe dépend du degré de maturité de l’œuf au moment où il est fécondé.