Page:Schwaeblé - L’amour à passions, 1913.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 215 —

Elle se déshabille. Lui aussi. Lui se couvre le chef de sa casquette d’officier de marine, il ceint le ceinturon qui supporte le sabre d’abordage.

Il fait avaler à la dame quelques bonbons à l’anis — lequel, chacun le sait, a des vertus… gazeuzes, — et la fait mettre dans la baignoire à quatre pattes, la tête au-dessus de l’eau.

Il pose sur l’eau de petits bateaux de papier, les uns aux couleurs russes, les autres aux couleurs japonaises.

Cela fait, il sort le sabre du fourreau, le brandit, criant :

— Babord ! Tribord ! Joue ! Feu !

La dame doit s’exécuter, culbutant les petits bateaux.

À chaque bateau japonais qui sombre, elle reçoit un louis ! !

 

Celui-ci veut des petits garçons habillés en petites filles, et des petites filles habillées en petits garçons.

Il y a quelques années, il avait la manie de vitrioler les robes des femmes ou de les