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« Le service était fait par des jeunes filles ainsi habillées : bottes de cuir jaune lacées montant jusqu’à mi-mollet et à talons de sept à huit centimètres de hauteur, maillot de soie grise, moulant les cuisses et les croupes, petits habits bleus à la française, à boutons d’or et laissant les seins nus. Ces jeunes filles, bien entendu, coiffées, fardées, parfumées à souhait.

« Miss Jane, sa camériste et ses invitées avaient revêtu des maillots de cuir blanc, lacés par derrière, ne laissant de nu que les bras. Elles étaient chaussées de hautes bottes à hauts talons qui maintenaient le pied presque vertical et dessinaient merveilleusement les attaches. Les mollets serrés en bas par les bottes saillaient divinement, cependant que la boule du genou et la cuisse musclée se profilaient de façon provocante ; les reins, bien cambrés, accentuaient les rotondités de la gorge ; sous les bras, le maillot s’échancrait largement.

« Des malheureuses, payées pour cela, étaient vêtues soit d’un maillot de soie rose chair, lacé par derrière, et moulant tout le corps sauf les bras qu’il laissait nus, et chaussées de souliers de satin rose à hauts talons, soit d’un maillot également de soie rose chair, mais ne couvrant que les jambes,