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trouvé comme adhérent à l’ovaire d’une femme, ou plutôt n’y tenant plus que par une espèce de sinus ou ramification, au moyen duquel il en tirait sa nourriture. Ce Kyste semble, avec raison, à l’auteur être un reste de fœtus formé dans l’ovaire, et qui, après avoir pris une vraie forme (puisque la tête était pourvue de cheveux), est venu ensuite à avorter par quelque cause accidentelle inconnue et totalement étrangère aux inductions qu’on en peut tirer.

« Effectivement, M. Castet conclut seulement de cette observation qu’elle doit servir de preuve à la conjecture particulière de M. Buffon, que l’on doit uniquement attribuer à la liqueur séminale de la femme tous les corps singuliers qui se trouvent dans les ovaires, en sorte que cette liqueur a la vertu et l’efficacité de produire d’elle seule des os et même des masses de chair, sans pouvoir néanmoins produire un corps complet et parfaitement organisé que par le concours de l’homme.

« N’était-il pas plus simple, en voyant un reste de fœtus encore adhérent à l’ovaire, d’en tirer l’induction que la femme peut, par elle-même, donner naissance à un corps complet ? Mais, comme cet aveu aurait trop favorisé le système de la génération soli-