d’altération putride dans son corps et la perméabilité
de ses organes de la circulation ne
laissent aucun doute à cet égard ; le défaut
des organes de la digestion ne formait point
une objection contre la vie de ce fœtus, puisque
ces organes, simplement nourris dans les
fœtus ordinaires, n’exercent leurs fonctions
qu’après la naissance. Mais cette vie a dû se
composer d’un très petit nombre de fonctions,
à cause de la structure particulière de
ce fœtus ; les seuls organes de la circulation
exerçaient chez lui une action nécessaire à
la vie de tous les autres ; ils prenaient et donnaient
nécessairement le sang du mésocôlon
au fœtus et du fœtus au mésocôlon.
« La Société de l’École de Médecine a arrêté que le rapport serait inséré en entier dans le premier volume de ses œuvres, ainsi que les dessins faits sur toutes les parties du corps du fœtus par MM. Cuvier et Jadelot. »
Citons encore quelques faits :
En Perse, les femmes stériles croient fermement qu’il leur suffit, pour devenir fécondes, de passer sous le corps d’un homme mort depuis peu de temps, et que les esprits animaux et volatils qui émanent de ce corps inanimé influent tellement, même de très