ment vers le sexe mâle ou le sexe femelle,
son évolution suit une loi.
Quelle est cette loi ?
Nous l’ignorons, mais, chaque jour, le mystère s’éclaircit. Fasse Dieu, du reste, qu’il ne le soit jamais complètement ! Si les causes qui procèdent à la détermination des sexes nous étaient connues, il s’ensuivrait un bouleversement général des conditions de l’existence civilisée ; très rapidement, l’humanité se trouverait aux prises avec des difficultés extraordinaires qui mettraient en jeu son existence même…
Hippocrate disait :
« Si l’homme veut avoir un garçon, il n’a qu’à annihiler son testicule gauche, à le détruire, ou encore, tout simplement, se lier délicatement et fortement le cordon spermatique du même côté pendant la fécondation. »
Il se basait sur cette donnée que plusieurs femmes n’avaient eu que des filles d’un premier mari tandis qu’elles n’eurent que des garçons avec un second ; d’autre part, des hommes n’avaient obtenu que des filles d’une première femme, alors qu’ils n’avaient eu que des garçons d’une seconde.