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par conséquent, et du bien de la justice, d’apprendre au public des faits de cette qualité et des crimes si énormes ? Dans quels excès l’opinion publique ne peut-elle point passer, que par de semblables pratiques on peut réussir, quel moyen de l’en empêcher ? Les conséquences en sont grandes et méritent sans doute beaucoup de réflexion.

D’un autre côté, si ces crimes sont dissimulés, en quel autre étrange inconnu ne tombera-t-ou point, si l’on n’ose punir les crimes à cause de leur énormité. C’est précisément ce qu’ont pensé ceux qui peuvent les avoir faits ; ils se sont premièrement confiés au nombre où ils se sont reconnus, et ensuite aux personnes considérables avec lesquelles ils se sont engagés. Plus l’attentat sera qualifié et moins il sera dangereux ; et dès qu’il sera entrepris par une personne considérable, s’il réussit, la récompense sera assurée, et s’il est découvert, la faveur et la considération des complices produira l’impunité.

À ces considérations générales, il y en a une particulière qui paraît importante.

Il y a quelques-uns de ces faits particuliers sur lesquels il n’y a pas seulement des conjectures et des présomptions, ils sont prouvés dans les règles ordinaires de la justice, et peut-être avec cela ne sont-ils pas véritables. Cependant, s’ils sont supposés, les personnes qui sont accu-