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Page:Schwob - Mœurs des diurnales, 1903.djvu/161

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la cuirasse, le tricorne, et les bottes à chaudron[1] », ou « une sorte de galant abbé dix-huitième, avec des ailes, les ailes de l’Amour à l’époque charmante de la galanterie[2] », qu’il soit amour, abbé, ou mousquetaire, l’important est de le faire voir au temps qui nous charm[3].

Et vous pourrez dire de Balzac, en observant le même soin, et bien que Béroalde de Verville ait écrit deux cents ans avant Choderlos de Laclos :


C’est un roman véritable que l’histoire de Balzac imprimeur ; un roman d’un joli fumet dix-huitième siècle, qui pourrait trouver place entre les Liaisons dangereuses et le Moyen de parvenir

(Le Temps, novembre 1902.)


Rien n’est plus aisé, vous le voyez, que de placer dans ce joli cadre du « dix-huitième » musique, peinture ou poésie, pour peu que vous sachiez vous montrer habile historien, selon les exemples que vous venez de lire.

  1. Le Gaulois (id.).
  2. Le Figaro (id.).
  3. M. Detaille enlève, dans un ovale, une sorte d’« amour grenadier » assis au milieu des fleurs.
    (L’Européen, 29 novembre 1903.)