Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/152

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-temps les pierreries et le faste n’ont aucun prix à mes yeux ; maisun vain cortège n’indique peint le rang de l’étranger, un jeune page forme toute sa suite. t’est l’aspect, le- regard et l’accent de ce seigneur qui imposent. Sa haute stature le fait res sembler à une tour ; mais elle est si parfaite dans ses-pro-.` portions,. qu’elle ne manque ni d’aisance ni de grâces. Ses cheveux, noirs comme le jais et déjà nuancés par la neige de l’âge, se bouclent sur son front comme les festons de la vigne. — L’habitude des combats a laissé un air farouche dans ses. traits majestueux ; mais il y a tant de dignité dans ses regards, que, malheureuse et suppliante, je serois sûre de trouver dans ce guerrier bienveillance

et protection ; coupable, je le redouterois plus que la. sen-.

tece qu m’auroit condamnée au trépas. Assez-, inter rompit la princesse ; c’est l’espoir de l’Écosse, sa joie, son