Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/154

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ares du clairon qui annoncent les banquets ou les jeux de la cour, c’est la triste voix de la cloche qui t’appelle à la prière et à la pénitence ! Malheureuse sœur de celui qui a herité des droits du premier David pourquoi faut-il que la fortune des armes ait trahi la justice de ma cause !

XXIV.

— Laisse ces vains regrets ; sois l’inébranlable Bruce, s’écria-t-elle : je serois moins glorieuse de devoir une couronne au hasard, que d’avoir partagé tes disgrâces, lorsque ton bras s’arma pour la défense de la patrie. Ne t’afflige pas si je ne me laisse plus égarer par le rêve trompeur des joies du monde. Le ciel a daigné jeter un coup d’œil sur mon inexpérieuçe et me préserver du naufrage. Il m’a éprouvée avec toute la sévérité de ses jugemens ! La ruine de ma maison, ta de