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CHANT CINQUIÈME

I.

Les rayons de l’aube matinale éclairent le beau Loch-Ranza. La fumée s’élève en légers nuages des cabanes du hameau solitaire qu’une baie profonde et une chaîne de montagnes séparent du reste du monde.

Le pêcheur a déroulé sa voile ; le berger mène ses chevreaux sur la cime escarpée du Ben-Ghoil. Assise devant la porte de sa chaumière et ranimée par la chaleur vivifiante du soleil, la vieille ménagère tourne ses fuseaux… Partout les mortels se réveillent au travail et aux soucis.

Les sons d’une cloche à demi couve