Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/208

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ans son cœur, ne fera pas comme Moi le serment sincère de ne tenir ni à sa vie ni à ses biens jusqu’à ce que la liberté soit conquise ; que la honte éternelle soit son partage. Asseyez-vous, mes amis ; une heure de bonheur est courte ; il faut consacrer une heure à la joie. Les rayons du soleil ont plus d’éclat encore au milieu de l’orage.

— Nous avons commencé la délivrance de la patrie ; mais il nous reste beaucoup à faire. Qu’on expédie des courriers dans toute la contrée ; rassemblons nos vieux amis ! obtenons-en de nouveaux : que les chevaliers de Lanark revêtent leurs cottes de mailles ; que les braves fils de Teviotdale se joignent à nous ; que les archers d’Ettrick aiguisent leurs flèches leur fidélité égale leur adresse. Appelez à nous toute l’Écosse, depuis les défiés de Reedswair jusqu’aux contrées