Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/223

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

t à portée de se secourir mutuellement.

Plus loin on découvroit l’armée anglaise, comme une forêt de piques dont l’œil cherchoit en vain mesurer l’étendue ; là même où l’horizon semble se confondre avec les collines, on voyoit encore étinceler les armes de ces innombrables soldats.

XI.

La jeune fille descendit la montagne, effrayée de cet appareil de guerre. Elle arriva au corps de réserve ; là se trouvoient réunis les hommes de Carrick et d’Ayr, ceux de Lennox et de Lanark, et tous ceux des terres de l’ouest. Les vaillans soldats des Iles s’étaient joints à eux, rangés en ligne de bataille et couverts de leurs plaids. L’étendard glorieux de Bruce se déployoit avec orgueil dans le centre, non loin de la bannière de lord Bonald, dont les armoiries étaient un vais