Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/237

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rière eux s’avancent les hommes d’armes ; et c’est au milieu de ce corps qu’on reconnoît le roi entouré de chevaliers, les uns aguerris aux combats, les autres ayant nouvellement reçu les éperons et brûlant de les mériter. Argentine est à ses côtés avec le vaillant de Valence, l’orgueil des Pembroke, choisis l’un et l’autre pour tenir les rênes de son coursier. Au moment où le roi porta ses yeux sur l’armée écossaise, il vit avec étonnement que l’on abaissoit les bannières, les lances et les boucliers ; la pointe de tous les glaives est tournée vers la terre ; chaque guerrier fléchit le genou. — Les rebelles se repentent, dit-il à Argentine ; les voilà qui s’agenouillent pour implorer leur grâce. — Oui ; mais leurs genoux fléchissent devant une autre puissance ; ils implorent un autre pardon que le nôtre. Voyez-vous ce