Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/246

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puis la pointe du jour. Le vaillant Egremont s’arrête pour reprendre haleine ; Beau-champ relève la visière de son casque. La lance s’échappe des mains de lord Montagne. Et toi aussi, brave De Vere, tu laissas tomber ton épée ; les coups que portoit le robuste Berkley se ralentirent. Le cor de l’intrépide Pembroke perdit ses accens guerriers. Ton bras s’abaisse, Argentine ; et je n’entends plus la voix de Perey qui crioit : — Camarades, avançons,

XXVIII.

Bruce, dont l’œil vigilant comme celui du pilote, s’aperçoit de la lassitude des combattans, s’est écrié : Encore un effort, et l’Écosse sera libre. Lord des Iles, ma confiance en toi est ferme comme le rocher d’Ailsa ; fonds sur l’ennemi avec les montagnards, moi je vais charger à la tête de mes