Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/273

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si fort les archers anglois, qu’il donnoit à ceux qu’il faisoit prisonniers le choix de perdre le pouce ou l’œil droit.

NOTE 7. — Paragraphe XXXV.

Il m’a été dit que ce vers demandoit une note explicative ; et, dans le fait, ceux qui ont été témoins de la patience muette avec laquelle les chevaux se soumettent aux plus cruels traitemens, pourroient douter de leurs plainte ; dans le moment d’une douleur soudaine et insupportable. Lord Erskine, dans un discours prononcé à la chambre des lords sur un bill tendant à prescrire l’humanité envers les chevaux, fit connaitre un fait remarquable, que je craindrois d’affaiblir en essayant de le répéter. Le hasard me fit entendre, à moi-même, un cheval au moment de son agonie, poussant un cri perçant que je regarde encore comme le son le plus mélancolique que j’aie jamais entendu.

NOTE 8. — Paragraphe XXV.

Outre d’Argentine, il périt plusieurs chevaliers des plus nobles familles d’Angleterre. Barbour dit qu’on trouva deux cents paires d’éperons dorés sur le champ de bataille ; et l’auteur pourroit ajouter que tous ne furent pas recueillis, car il possède un éperon antique fort curieux, trouvé depuis peu de temps.