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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/57

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— Bijou précieux et inconnu sur les montagnes de l’Écosse, es-tu un don de la fée des fontaines ? est-ce la naïade des mers qui te polit dans sa grotte de corail, ou le nain d’Irlande, qui travailla ton métal de ses propres mains ? ou bien, si tu fus l’œuvre des hommes, serois-tu le gage de l’amitié de l’Angleterre ou des craintes de la France ?

XII.

CONTINUATION DE LA BALLADE.

— Mais non, ta beauté n’atteste ni l’art des étrangers ni le pouvoir magique des fées : tu fus destinée à un monarque ; lorsque le présomptueux Brucenote couvrit d’un manteau royal son sein nourri de haine et d’orgueil, tu lui fus arrachée par la main victorieuse de Lorn.

— Quand cette agrafe devint le