Aller au contenu

Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ide avec un air sévère puis il se tourna vers le toi Bruce, et deux fois la parole expira sur ses lèvres ; deux fois il baissa. lés yeux, et sa bouche ne balbutia que des mots confus. Mais après avoir surmonté ce sentiment de crainte, il l’apostropha ainsi :

— Dis-nous, malheureux, quelle est ta justification pour m’empêcher de lancer contre toi cette sentence fatale qui, selon les saints canons, voue l’âme aux’enfers et lui donne la mort. Cet anathème redoutable éloigne de toi les saints anges et appelle tous les maux- sur ta tête. L’Église refuse son secours `a celui qui en est frappé ; le ciel reste sourd à ses plaintes, le bras des serviteurs se lève contre le maître, la malédiction est le partage des amis qui le suivent au combat, etle celui dont la main secou rable soulage sa misère. — Cette malédiction poursuit le coupable pendant toute