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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/78

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erfide a lancé le fatal anathème ; je ne m’en prends qu’à moi-même, à mon indignation provoquée par les malheurs de l’Écosse ; le ciel connoît les projets que j’ai formés pour expier, autant qu’il dépendra de moi, le mal que j’ai pu. faire ; et le juste ei’ l ne restera point sourd à la prière d’un suppliant qui appelle à sa clémence des condamnations d’un pontife et des fureurs d’un évêque. Dès que j’aurai rempli mon devoir le plus cher et le plus sacré, celui de délivrer l’Écosse de l’esclavage, il sera temps de demander à l’Église ses prières pour l’âme de Comyn ; et moi, soldat de la croix, j’irai en Palestine expier, en combattant pour Dieu, ce meurtre non médité. Mais jusque-là, que l’Église se contente de l’aveu de ma faute et de la promesse de réparer mes torts. —

A. présent, je rends à Argentine et