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Page:Scott - Le Lord des îles, Gosselin, 1824.djvu/91

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ches, sont conduits aux lits qui leur ont été réservés. L’oraison du soir est dite, et déjà chaz cun cède à ce profond sommeil qui verse sur les paupières fatiguées l’oubli d’un jour de travaux.

VIII.

Mais, bientôt réveillé, le monarque crie à Edward qui dort à côté de Iui ; -Lève-toi, mon frère…, je viens d’entendre résonner une porte secrète ; une torche luit sur le plancher… Debout, Edward ; debout, te dis-je ; quelqu’un se glisse vers nous comme un fantôme nocturne… Arrête… c’est notre hôte généreux.

Ronald s’approche suivi du Chef de Dunvegan… L’un et l’autre fléchissent le genou devant Bruce en signe de fidélité ; ils lui offrent leurs épées et lesaluent du nom de monarque légitime d’Ecosse. = O toi, qui