Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 44.pdf/195

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
––––––––Vous cache à tous les yeux,
––––––––Et ma main protectrice,
––––––––Sans que rien vous trahisse,
––––––––Sur vous veille en ces lieux.

Scène V.

Les mêmes ; DE HORN, WARTLNG, Conjurés, descendant des rochers et cernant le théâtre.
FINALE.
ANCKARSTRŒM, qui a pris la main d’Amélie.
––Venez ! venez !
AMÉLIE.
––Venez ! venez ! O ciel ! les voici !
ANCKARSTRŒM.
––Venez ! venez ! O ciel ! les voici ! Ce sont eux !

(De Horn, Warting et les autres conjurés s’avancent dans l’obscurité, pendant qu’Anckastrœm et Amélie se sont réfugiés à gauche.)

LES CONJURÉS.
––––––––Que le tyran frémisse !
––––––––La céleste justice
––––––––Va nous l’abandonner ;
––––––––Et dans l’ombre propice
––––––––L’heure de son supplice
––––––––Enfin vient de sonner.
DE HORN.
––Oui, nous avons pour nous et l’audace et le nombre ;
––En silence avançons !
AMÉLIE, se serrant malgré elle contre Anckastrœm.
––En silence avançons ! Mon cœur bat et frémit.
WARTING, bas à de Horn.
––Vois-tu ce voile blanc d’ici briller dans l’ombre ?