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- Amant et grisette,
- Que chacun répète :
- Vivent la guinguette,
- Le vin blanc
- Et le sentiment !
UN OUVRIER.
- Où l’ouvrier, le dimanche,
- Trouve-t-il joie et repos,
- Le plaisir, l’amitié franche,
- Et l’oubli de tous ses maux ?
- C’est à la guinguette !…
TOUS, en chœur.
- C’est à la guinguette, etc.
Mme BANCELIN.
- Où règne la gaîté folle
- Avec ses joyeux éclats ?
LE SERGENT, à gauche.
- Où le sergent qui raccole,
- Trouve-t-il nouveaux soldats ?
- C’est à la guinguette !
Mme BANCELIN.
- C’est à la guinguette !
MANON, seule au fond.
- C’est à la guinguette…
TOUS, en chœur.
- C’est à la guinguette, etc.
(M. Durozeau vient de s’asseoir à droite, devant une petite table ; madame Bancelin s’empresse de lui servir une bouteille de bière. En ce moment, et venant du boulevard à gauche, Lescaut entre en rêvant. Il donne une poignée de main au sergent, qui lui offre un verre de vin. Lescaut refuse et continue, sans parler, à s’avancer au milieu du jardin.)
DESGRIEUX, paraissant à la fenêtre du premier et apercevant Lescaut.
Arrivez donc, mon cousin, nous vous attendons.