Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
- Bien bas… tout bas… tout bas…
(Même jeu.)
- Non, je ne le dirai pas !
- Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah !
- Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah !
LE MARQUIS et LE CHŒUR.
- Brava ! brava ! brava !
DUROZEAU.
- Ah ! morbleu ! l’on me le paîra !
LE MARQUIS et LES SEIGNEURS.
- Divin ! charmant ! sur mon honneur !
MANON, prenant la sébile de la chanteuse, et faisant la quête.
- D’une main généreuse
- Donnez à la chanteuse !…
(Elle présente la sébile au commissaire qui lui tourne le dos. — Les bourgeois et les seigneurs donnent, et Manon fait à chacun une révérence.)
- Grand merci, monseigneur !
(Arrivée près du marquis.)
- Et vous, marquis ?…
LE MARQUIS, hors de lui.
- Séduisante Manon !
- Je n’y tiens plus !
(Il l’embrasse.)
MANON, souriant.
- Pardon !
(Montrant la place du baiser.)
- Ça, c’est pour la chanteuse ;
- Et maintenant… donnez pour la chanson.
LE MARQUIS, lui jetant une bonne pleine d’or.
- Tiens ! tiens !
MANON, s’asseyent à droite et versant dans sa robe le contenu de la sébile.
- Ah ! quel plaisir ! que d’or ! je n’y puis croire
(Rendant à la jeune fille sa guitare et une poignée d’argent.)