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(A Desgrieux.)
- Il faut nous suivre sur-le-champ !
MANON, se jetant dans les bras de Desgrieux.
- Nous séparer !… jamais… jamais !…
LE SERGENT.
- Et sur-le-champ !
- A la caserne, on nous attend !
Ensemble.
DESGRIEUX.
- O douleur mortelle !
- Quand sa voix m’appelle,
- Me séparer d’elle !
- O fatal devoir !
- Il faut, subalterne.
- Porter la giberne,
- Et dans leur caserne,
- M’enfermer ce soir,
- Ce soir.
MANON, pleurant.
- O douleur mortelle !
- T’éloigner de celle
- Dont l’amour t’appelle,
- Toi, mon seul espoir !
- Tu vas, subalterne,
- Portant la giberne,
- Dans une caserne,
- T’enfermer ce soir,
- Ce soir.
LE MARQUIS, regardant Manon.
- L’amour qui m’appelle,
- Me promet près d’elle
- Conquête nouvelle ;
- Mon cœur bat d’espoir !
(Regardant Desgrieux.)
- Rival subalterne,