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CHANSON.
- Mam’zelle Zizi,
- Mam’zelle Zizi,
- Un peu d’espoir
- Au pauvre noir,
- Pitié pour lui !
- Le teint n’y fait rien,
- Quoique noir, on aime bien.
- Soleil ardent de nos climats
- Noircit mes traits ; mais vois-tu pas
- Qu’ardent soleil de nos climats
- Jusqu’à mon cœur pénètre, hélas !
- Ah ! ah ! ah ! ah !
- D’amour, d’ennuis
- Je me péris…
- Mam’zelle Zizi, etc.
- Souvent
- Bon blanc
- Est inconstant,
- Et pauvre noir toujours aimant !
- Comme son teint, l’amour qu’il a
- Jamais, jamais ne changera.
- Ah ! ah ! ah ! ah !
- D’amour, d’ennuis,
- Je me péris…
- Mam’zelle Zizi, etc.
LE CHŒUR, se retournant vers le fond.
- Mais c’est monsieur Gervais, oui, c’est notre bon maître,
- Qu’avec sa fiancée enfin l’on voit paraître.