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(Les comptant dans le chapeau de Renaud.)
- Un, deux, trois, quatre, cinq.
(Avec joie.)
- Pour nous quel heureux sort !
(Courant près de Manon ; reprise du premier motif.)
- O toi, ma bien-aimée !
MANON.
- Toi, l’ami de mon cœur !
DESGRIEUX.
- Mon âme ranimée
- S’ouvre encore au bonheur !
MANON.
- Par toi l’infortunée
- Dont on flétrit les jours,
- N’est point abandonnée !
DESGRIEUX.
- Moi ! je t’aime toujours !
RENAUD, regardant sa montre et comptant.
- Une !
MANON et DESGRIEUX.
- Le malheur, l’infamie, etc.
RENAUD, comptant sur sa montre.
- Deux !
DESGRIEUX.
- Deux ! J’oubliais l’important… cet écrin…
- Tu sais…
MANON.
- Qu’on m’accusait d’avoir fait disparaître !
- Quelle infamie !
DESGRIEUX.
- Eh bien ! je ferai reconnaître
- La vérité !
RENAUD, comptant.
- Trois !