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RATON, à part, tristement.

Fournisseur de la cour !

MARTHE.

Tu dois être content… c’est ce que tu désirais.

RATON.

Je l’étais déjà par le fait, excepté que je fournissais deux reines, et qu’en en renvoyant une je perds la moitié de ma clientelle.

MARTHE.

Et tu as risqué ta fortune, ton existence, celle de ton fils, qui est blessé… dangereusement peut-être… et pourquoi ?

RATON, montrant Rantzau et Koller.

Pour que d’autres en profitent.

MARTHE.

Faites donc des conspirations !

RATON, lui tendant la main.

C’est dit… désormais je les regarderai passer, et le diable m’emporte si je m’en mêle !

TOUT LE PEUPLE, entourant Rantzau et s’inclinant devant lui[1].

Vive le comte de Rantzau !


FIN DE BERTRAND ET RATON.

  1. À gauche, Jean et ses compagnons, forment un premier groupe ; Raton, Marthe, Eric, formant un second groupe ; Rantzau au milieu, Koller près de lui ; Christine, Falkenskield, Gœlher, formant un dernier groupe à droite ; au fond, le peuple et les soldats.