ACTE CINQUIÈME.
Scène I.
« Après la séance du parlement, dans le boudoir de la reine, » m’a écrit Abigaïl ! M’y voici ! toutes les portes se sont ouvertes devant moi !… Est-ce Sa Majesté elle-même… est-ce ma gentille alliée qui désire me parler ?… Peu importe… La duchesse et la reine sont furieuses l’une contre l’autre, l’explosion habilement préparée a enfin eu lieu… ce devait être. Ces deux augustes amies qui depuis si longtemps se détestaient, n’attendaient qu’une occasion pour se le dire… Et connaissant le caractère orgueilleux et emporté de la duchesse… je me doutais bien que dans son premier mouvement… Mais j’attendais mieux ! je croyais qu’aux yeux de toute la cour, elle allait reprocher à la reine, et cette intrigue secrète… et ce rendez-vous… Elle m’a trompé… elle s’est arrêtée