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Air de M. Doche.
(Amélie fait quelques pas de walse sur la ritournelle.)
Quel charme heureux ! quelle grâce légère
Semble animer ses yeux déjà si doux ?
(Amélie s’arrête et le regarde)
Daigne un instant écouter ma prière :
C’est ton amant qui tombe à tes genoux.
AMÉLIE, le regarde tendrement et recommence à walser.
Tra la, la, la, la, la, la, la, la, la, laire,
Tra la, la, la, la, la, la, la, là, la.
ALFRED, tombant à ses genoux.
C’est Alfred… c’est ton époux, qui n’a jamais cessé de t’aimer.
Scène XIII.
Les précédens ; CRESCENDO.
CRESCENDO, paraissant dans le fond, un papier de musique à la main.
Che veggio ! Qual spettacolo !
AMÉLIE, qui était prête à se trahir, aperçoit Crescendo, pousse un grand cri, et s’enfuit en fermant la grille sur elle.
Ah !
CRESCENDO.
Son Altesse aux pieds de mon écolière !
ALFRED.
Elle a disparu ! (Prenant Crescendo au collet.) Malheureux ! c’est ta présence qui l’a fait fuir !… où est-elle, dis-moi, tu m’en répondras ?