Oui ; mais elle n’a que soixante mille francs ; et dans votre position, mon cher, il vous faut une femme de cinquante mille écus : je ne vous laisserai pas marier à moins.
Soyez épris, je le permets,
De quelque riche mariée.
Si la future a peu d’attraits…
Elle en aura, je m’y connais,
Si votre charge est bien payée.
Si son caractère est méchant…
Ah ! c’est le mari qui s’en charge ;
Épousez, nous aurons l’argent.
Eh bien ! et moi…
Vous aurez (bis) la femme et la charge.
Cependant, quand vous prétendez qu’Élise n’a que soixante mille francs…
Oui, monsieur ; je puis vous donner les renseignemens les plus exacts. Son père, qui était un de mes cliens, est décédé le 6 mai 1814 : ledit jour, apposition de scellés ; le 14 du même mois, ouverture du testament, par lequel il nomme tuteur de la jeune personne, mineure, M. Isidore Franval, son oncle paternel.