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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/462

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CINGLANT.

Comment, monsieur ?

CHARLES, à part.

Voilà une dissertation qui peut être curieuse !

LEDRU.

Que diable ! entendons-nous ; il ne s’agit pas ici de se disputer. Pernicieuse… je le veux bien… je vous l’accorde… mais nuisible… non pas… Partageons ça par la moitié, c’est bien honnête… Lisez seulement le chapitre de… de son livre du… où il prouve que… et vous verrez après cela ce qui vous reste à dire !

CHARLES.

Au fait, il n’y a rien à répondre à cela.

CINGLANT.

Rien à répondre…

LEDRU.

Est-ce que vous ne vous rappelez pas le chapitre dont je vous parle ? Allons, je vois que vous ne l’avez pas lu.

CINGLANT, fièrement.

Apprenez, monsieur, que je n’ai lu aucun de ces messieurs, et que je m’en fais gloire !

CHARLES, à part.

Voilà deux savants de la même force !

LEDRU, avec feu.

Vous n’avez pas lu ce sublime chapitre… ce chapitre que j’ai là présent, comme si je l’avais sous les yeux. C’est celui où les autres croient le tenir, et lui disent : Ça, ça, ça, ça et ça… Alors il les reprend en sous-œuvre, et leur répond : Ah ! vous prétendez que…