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Page:Scribe - Théâtre, 1.djvu/49

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PIGEON.

D’ailleurs, s’il est de garde aujourd’hui, son nom doit être sur la liste ; on peut bien voir.

MADAME DE VERSAC, bas à Saint-Léon.

Je suis perdue !

LE CAPITAINE.

Ce n’est pas la peine. Vous dites Dorlis ?… Oui je me le rappelle… c’était le troisième sur la liste ; je l’ai vu.

SAINT-LÉON.

Ah ! Vous l’avez vu ?

LE CAPITAINE.

Oui, j’en suis sûr à présent.

DORVAL, à part à Saint-Léon.

Il est bon enfant, le capitaine.

LE CAPITAINE.

Oh, oh ! Voilà le jour qui paraît. (À Saint-Léon.) Caporal, je voulais vous prévenir. Il y aura une corvée à faire ce matin : c’est un mauvais sujet, à ce que je soupçonne au moins, qu’il faut reconduire chez lui ; vous l’escorterez, vous et un homme de bonne volonté.

PIGEON.

Ce n’est pas moi, d’abord. (Il se met sur la chaise et se rendort.)

LE CAPITAINE, montrant madame de Versac.

Mais peut-être pourriez-vous demander à monsieur Dorlis.

SAINT-LÉON, bas à madame de Versac.

Acceptez vite.