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Page:Scribe - Théâtre, 10.djvu/471

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EDMOND, à part.

Il sait tout.

DENNEVILLE, avec bonhomie.

C’est étonnant comme on peut se tromper ! mais dans ce monde (regardant Caroline.) il ne s’agit que de s’entendre.

EDMOND.

Je comprends, et je m’en vais.

DENNEVILLE, à part.

Et, comme tu es attendu au bal, je ne veux pas te retenir. Gervault, faites éclairer monsieur le comte.

GERVAULT, prenant le candélabre qui est sur le bureau de Denneville.

Avec plaisir. (à part, montrant Edmond.) Les amans s’en vont, (montrant Denneville et sa femme.) le bonheur reste ; voilà la morale des ménages. Je vais retrouver madame Gervault.

DENNEVILLE, à Edmond qui est près de la porte du fond à droite.

Bonsoir, mon ami.

EDMOND, soupirant.

Bonsoir. (Edmond est près de la porte du fond, éclairé par Gervault, qui tient un flambeau. Denneville, tenant le bras de sa femme, va pour entrer dans la chambre à gauche.)

La toile tombe.

FIN DE LA SECONDE ANNÉE.