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Page:Scribe - Théâtre, 11.djvu/498

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LE PRINCE, à son oncle.

Eh mais ! Ma répugnance.
Eh mais ! Ma répugnance.

GIANETTA, de l’autre côté, apercevant le prince.
Que vois-je, ô ciel !
GERTRUDE, bas.
Que vois-je, ô ciel ! Quoi donc ?
GIANETTA, de même.
Que vois-je, ô ciel ! Quoi donc ? C’est lui.
GERTRUDE, bas.
Comment ! le prince de Forli ?
GIANETTA, bas.
Oui, ce jeune inconnu qui me reçut chez lui.
GERTRUDE, bas.

Et qui vous adorait ?

GIANETTA.

Et qui vous adorait ? Sans doute.

GERTRUDE.

Et qui vous adorait ? Sans doute.Taisez-vous.

Un mot nous perdrait tous.
(Haut, et s’adressant au cardinal,
qui a toujours causé bas avec son neveu.)

Monseigneur, vous voyez : ce jeune soprano

Que vous attendiez.
LE PRINCE, se retournant vivement.

Que vous attendiez.Gianino !

C’est lui qu’hier… oui vraiment… c’est bien lui.
À son aspect mon cœur a tressailli.