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Page:Scribe - Théâtre, 11.djvu/544

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LE PRINCE, lui tendant La main.

Nous serons trois.

GUIMBARDINI, la lui serrant.

Quel bonheur !


AIR : Accourez tous, venez m’entendre (du Philtre.)
GUIMBARDINI.

Vous, viendrez tous, ma réussite
De vous seuls, messieurs, dépendra ;
Accourez tous, je vous invite
À ma noce, à mon opéra.

Vous m’entendrez ; mon orchestre en vaut mille ;
Flûtes, bassons, clairons, tambours, serpens,
J’ai de tout (au public) ; il est inutile

(Faisant le geste du sifflet.)

D’apporter d’autres instrumens.
Accourez tous ; ma réussite
De vous seuls, messieurs, dépendra ;
Accourez tous ; je vous invite
À ma noce, à mon opéra.

TOUS.

Ah ! quel honneur ! il nous invite
À sa noce, à son opéra.


FIN DU SOPRANO ET DU ONZIÈME VOLUME.