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Page:Scribe - Théâtre, 12.djvu/305

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REYNOLDS.

À la bonne heure !

SCHULTZ.

Mais maintenant on demande à vous voir.

REYNOLDS.

Dès que j’aurai remis en ordre mon Tacite.

SCHULTZ, avec impatience.

Et il faudra au moins huit jours pour cela.

REYNOLDS.

Huit jours !… il en faudra au moins quinze, et c’est monsieur qui en est cause.

SCHULTZ.

Il ne s’agit pas de monsieur, mais de la famille de votre prétendue, qui vous attend aujourd’hui à dîner, à sa maison de campagne, à six lieues de la ville.

REYNOLDS.

Moi, dîner en ville !

SCHULTZ.

Chez M. de Wurtzbourg, conseiller aulique ; rien que cela.

(Pendant ce temps Reynolds a pria une plume et écrit debout.)
FRÉDÉRIC, vivement à Schultz.

Comment ! monsieur le conseiller de Wurtzbourg ?

SCHULTZ.

Lui-même.

FRÉDÉRIC.

C’est une de ses nièces que monsieur va épouser ?

SCHULTZ.

Sa propre nièce, et il n’en a qu’une.

FRÉDÉRIC.

C’est ce que nous verrons.