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Page:Scribe - Théâtre, 12.djvu/308

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FRÉDÉRIC.

Eh bien ! monsieur, puisqu’il en est ainsi, je n’ai plus qu’un mot à vous dire. (Lui serrant la main.) Nous nous reverrons.

REYNOLDS, avec candeur.

Je ne demande pas mieux, quoique vous ayez eu tort de jeter par terre mon Tacite.

FRÉDÉRIC.

Je viendrai ici, demain, avec un ami.

REYNOLDS.

Ici, avec un ami ; je vous avouerai que cela me gênera un peu.

FRÉDÉRIC.

Préférez-vous que nous vous attendions ?

REYNOLDS.

Cela me convient mieux.

FRÉDÉRIC, le saluant.

À vos ordres ; voici mon adresse.

(Il sort.)
REYNOLDS, le saluant.

Vous êtes trop bon.

(Hantz portant les affaires de Reynolds qui se promène, pendant que Hantz le suit et lui présente ses vêtemens.)

Et certainement dès que je le pourrai… et si j’y pense, j’irai voir ce jeune homme.

HANTZ, le suivant.

Monsieur… voilà…

REYNOLDS, de même.

Il est mieux que je ne croyais ; et si ce n’est qu’il a les mouvemens trop Brusques…

(Il retourne prendre sa plume.)