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ALCÉE, tombant à ses genoux.
Oui, Mina, oui, ma femme bien-aimée ! je t’aime !
MINA, le regardant avec le lorgnon.
C’est que c’est vrai !… (À Alcée avec tendresse.) Et moi aussi. (Voulant lui donner le lorgnon.) Tenez… tenez… regardez…
ALCÉE, repoussant le lorgnon.
Ah !… je n’en ai pas besoin, je n’en veux plus !… je ne veux plus croire que toi seule.
Scène XVII.
Les précédens ; BIRMAN.
BIRMAN.
Ah ! mon Dieu !… Monseigneur aux pieds de ma fille, tandis que ce pauvre Foster est là à attendre.
ALCÉE, à demi-voix.
Silence… renvoie monsieur Foster… j’ai pour toi un autre gendre, et ce gendre, c’est moi !
BIRMAN, tout étonné.
Vous, monseigneur ! Je reste stupéfait, confus, et presque affligé…
MINA, qui, pendant ce temps, est au coin du théâtre à gauche, le regardant avec son lorgnon.
Il est ravi et enchanté.
BIRMAN.
Beau-père d’un baron… c’est trop d’honneur pour moi…